Le modèle de gestion des déchets est à bout de souffle. Les quantités de déchets produites ne cessent d’augmenter, les coûts de traitement (carburant…) et les taxes imposées par l’Etat progressent très fortement et deviennent insupportables. Le constat est très clair et partagé au niveau national par tous les acteurs : si rien n’est fait la fiscalité pourrait doubler d’ici 3 ou 4 ans soit près de 30€/foyer/mois supplémentaire. C’est plus de 5 millions d’euros de fiscalité prélevée chaque année en plus et sans modification du service qui ne seront pas investis dans le développement ou l’économie locale.

Le 2ème élément qui pousse à agir c’est l’impact environnemental de notre activité, dans un contexte de raréfaction des ressources et de crise mondiale des matières premières.

Enfin, il y a un 3ème  aspect sur lequel on ne peut plus détourner le regard : c’est la dangerosité de nos métiers de collecte, 1 accident tous les 4 jours. Nos collègues sont usés, se blessent, parfois très gravement, meurent plus jeunes que la moyenne des Français. C’est un devoir moral de faire évoluer leurs métiers et leurs conditions de travail.

Sur la base de ces constats, le Smicval a pris la décision de modifier le service rendu. Ainsi Néo Smicval a été adopté en septembre 2022 après plusieurs années de réflexion et de concertation.